Moonwise, c’est un quintet porté par une rythmique basse-batterie au groove obsédant, une guitare incandescente, des claviers vintage et un chant hypnotique.
Depuis leur rencontre en 2018, ces cinq musiciens issus de la scène jazz rennaise affinent leur pulsation et cisèlent leurs arrangements, mêlant savamment pop, jazz et soul au service d’une partition sensuelle, d'où émerge une énergie solaire.
Leur musique naît d'influences communes, puisant dans l'afro-jazz londonien, le funk US, et la pop-folk de la fin des années 60. Teintée de trip-hop acoustique à la Portishead et d'afrobeat à la Kokoroko, sa couleur rappelle les débuts de Jamiroquai.
La recherche passionnée d’une soul moderne entraîne leur projet vers un continent singulier et envoûtant : porté par un songwriting élégant entre poésie urbaine, amours évanouies, et méditations engagées, Moonwise invite à un périple introspectif et questionne les dérives du monde contemporain.
Après un premier EP éponyme paru en 2020, les rennais de Moonwise sortent leur premier album "Common Ground" en octobre 2021 sur le label Turn turn turn.
LP Common ground (2021) / Distribution digitale : Tunecore / CD disponible sur http://www.moonwise.bandcamp.com
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WILLIAM JOSH BECK : Of Birdland (Album, 2016)
Pour écrire et composer son
deuxième disque, Of Birdland, (2016), William Josh Beck
raconte qu'il est resté longtemps habité par la phrase énigmatique
qui ouvre la chanson d'Elliott Smith, Condor Avenue. C'est sur
cette mystérieuse obsession qu'il a tissé huit titres qui font la
part belle aux instruments acoustiques. Précises et intuitives, ses
compositions ont un caractère hypnotique et singulièrement sensuel,
équilibrées par le grain dense et nuancé de sa voix.
Ce son particulier, naturel et
chaud, accompagne des histoires cruelles et troublantes mêlant
rencontres manquées et retrouvailles hantées. Comme dans les
tragédies shakespeariennes, les spectres surgissent et modifient à
jamais l'existence de ceux qui ont consenti à leur disparition.
Par leur texture suggestive, les chansons de William Josh Beck font avant tout naître des sensations. C'est la peau brûlée par le soleil de l'Ouest américain, le regard ébloui par la blancheur des icebergs de contrées inexplorées, l'odeur âcre de l'asphalte des cités, les flots sombres et froids de l'oubli où se noient les amants délaissés...
Par leur texture suggestive, les chansons de William Josh Beck font avant tout naître des sensations. C'est la peau brûlée par le soleil de l'Ouest américain, le regard ébloui par la blancheur des icebergs de contrées inexplorées, l'odeur âcre de l'asphalte des cités, les flots sombres et froids de l'oubli où se noient les amants délaissés...
On imagine les titres de William
Josh Beck nous accompagner dans un long road trip à travers les
paysages désenchantés d'une Amérique passée au filtre de ses
nourritures spirituelles (les images de Gus Van Sant, Wim
Wenders, Jim Jarmusch). Ainsi, dans la voiture qui filerait à
toute allure sur les routes poussiéreuses, croisant les enseignes
clignotantes des motels et des stations-service désaffectées, on
s'attendrait à chaque instant à voir surgir la silhouette spectrale
d'une fille dont le visage nous échappe à jamais. Alors nous
monterions le volume de l'autoradio…
LP Of Birdland (2016) /
Distribution digitale : Tunecore / CD disponible sur
http://www.williamjoshbeck.bandcamp.com
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